Le procès en appel des onze militants d’extrême droite, qui devait avoir lieu la semaine dernière, se tiendra finalement en janvier prochain. Une demande de renvoi a été déposée par l’avocate d’un des prévenus : la date du procès tombait au moment de son accouchement.
Ils étaient treize à être jugés en première instance en janvier 2023 : trois d’entre eux ont été condamnés pour “association de malfaiteurs terroristes”, un autre pour “détention et ventes illégales d’armes”. Neuf ont été relaxés.
Ce procès en appel concerne trois condamnés qui ont fait appel de la décision de première instance et huit prévenus relaxés, suite à un appel du parquet national antiterroriste.
En 2018, l’un des membres du groupuscule, Jean-Pierre Bouyer, envisageait de tuer le président Emmanuel Macron lors des commémorations du centenaire de l’Armistice du 11-Novembre dans l’est de la France.
La même année, les membres du groupuscule ont planifié un putsch, des assassinats de migrants ou encore des attaques contre des mosquées.
Aucun de ces projets n’a été mis à exécution.