C’est une décision prise lundi soir par la commission de l’immunité du Conseil national de Suisse.
Andreas Glarner, conseiller national UDC (Union démocratique du centre), ne sera pas protégé par son immunité suite à ses propos islamophobes sur les réseaux sociaux : il s’est demandé s’il “ne faudrait pas commencer à mettre un frein à une religion dont les membres cherchent à imposer leurs exigences de voile, de droits spéciaux, de califats, de minarets, d’appels à la prière, de tribunaux de la charia, etc., par des attentats à l’explosif et des agressions contre des citoyens innocents,” propos accompagnés de “#stopislam”.
La commission d’immunité du Conseil national a estimé que ces propos n’étaient pas directement liés au mandat politique d’Andreas Glarner et qu’il ne serait donc “pas justifié de lui accorder un traitement de faveur par rapport aux personnes privées qui s’expriment de façon similaire sur les réseaux sociaux”.
Cette décision rappelle que les élus ne sont pas exempts de rendre des comptes sur les propos discriminants qu’ils peuvent tenir.