Jeudi 26 septembre, le journal de gauche Libération a révélé qu’un militant néofasciste venait d’être recruté comme assistant parlementaire du député RN (Rassemblement national, parti politique d’extrême droite) du Var, Philippe Schreck.
L’assistant en question, Raphaël Ayma (Rafael Ferron de son vrai nom), est l’un des chefs de file du groupuscule néofasciste et identitaire provençal Tenesoun, un mouvement raciste qui se focalise sur l’opposition et la stigmatisation des cultures et des populations extra européennes.
Autre exemple, Ayma participe également à des podcasts de l’Institut Iliade, un cercle de réflexion dont le but est de “défendre notre civilisation, celle des libertés et de l’enracinement”, dont la députée RN Anne Sicard est l’une de ses cadres.
De plus, en juin 2023, Ayma a été invité à s’exprimer lors d’une conférence organisée en Espagne par l’Association culturelle des amis de Léon Degrelle, figure du nazisme belge, engagé volontaire dans la SS.
Erreur de parcours pour le député RN Philippe Schreck ? Peu de chances, puisque ce n’est pas la première fois qu’un(e) député(e) de son parti politique s’entoure d’assistant(e) parlementaire issu(e)s de groupuscules d’extrême droite, comme Romain Baubry, député RN des Bouches-du-Rhône, s’était entouré de deux membres du groupe identitaire Nemesis dans son équipe parlementaire, Clémence Le Saint et Nina Azamberti. Une sombre pratique qui illustre bien la normalisation des mouvances d’extrême droite au sein des institutions républicaines.